Le mariage forcé entre Lactalis et Bel touche à sa fin
En rachetant au groupe Bel son emblématique fromage Leerdammer, non pas en cash mais en actions, Lactalis sortira quasiment définitivement du capital de son compatriote fromager.
C’est une histoire de plus de 25 ans qui est sur le point de s’achever. Jeudi, le géant laitier Lactalis (Lactel, Président, Le Petit, Galbani…) est entré en négociations exclusives avec le groupe Bel (La Vache qui Rit, Kiri, Babybel, Boursin…) pour lui racheter son emblématique marque de fromage Leerdammer. Une opération valorisée autour de 600 millions d’euros, selon Emmanuel Besnier, le PDG de Lactalis, que le géant laitier ne paiera pas en cash, mais avec 1,6 million d’actions Bel.
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Cet accord se traduira donc par la sortie quasiment définitive de Lactalis du capital de son compatriote fromager, dont il détenait jusque-là (et depuis 2005) 24,06 % du tour de table. Au terme de l’opération, qui doit encore recevoir le feu vert de l’Autorité de la concurrence, Lactalis ne détiendra plus que 0,9 % de Bel. Les familles Fiévet-Bel, qui auront ainsi repris le contrôle intégral de leur groupe familial créé il y a cent cinquante-cinq ans, ont aussi annoncé leur volonté de retirer le groupe de…
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