La levée de fonds d’Oko, start-up vue à Luxembourg dans le cadre de Catapult, va permettre à Simon Schwall de travailler sur sa solution et d’attaquer un troisième marché, la Côte d’Ivoire. (Photo: Anthony Dehez/archives)

La levée de fonds d’Oko, start-up vue à Luxembourg dans le cadre de Catapult, va permettre à Simon Schwall de travailler sur sa solution et d’attaquer un troisième marché, la Côte d’Ivoire. (Photo: Anthony Dehez/archives)

L’insurtech africaine Oko, qui participait au premier programme Catapult de la Lhoft, a annoncé une levée de 1,2 million de dollars en amorçage pour apporter une solution d’assurance aux agriculteurs du Mali et de l’Ouganda.

«Nous devons trouver davantage de partenaires, pour amener nos produits d’assurance aux agriculteurs, que ce soient des ONG, des entreprises du secteur agroalimentaire, des opérateurs de télécommunication ou des agences gouvernementales. Nous avons prouvé que notre solution fonctionne et apporte des réponses à un besoin très important. Nous devons grandir!»

Motivé comme jamais, le CEO d’Oko, Simon Schwall, a annoncé, dans un communiqué, une levée de 1,2 million de dollars en amorçage, dans un tour dirigé par Newfund, et auquel ont participé ResiliAnce, Mercy Corps Venture, Techstars, ImpactAssets et RaSa.

La start-up, qui opère pour l’instant au Mali et en Ouganda, mixe les données de satellites et les paiements mobiles pour accélérer la couverture des agriculteurs touchés par des inondations ou la sécheresse. 1.000 des 7.000 premiers clients ont ainsi pu bénéficier de dédommagements vitaux pour poursuivre leur activité. La fintech, qui avait réussi à séduire Allianz en 2019, estime son marché à plus de 33 millions d’agriculteurs en Afrique.

Oko, désignée parmi les 50 fintech les plus inclusives à suivre par Visa et la MetLife Foundation, et diplômée du Techstars program, avait participé à la première édition du programme Catapult: «Inclusion Africa», organisée par la Lhoft en 2018. La troisième édition aura lieu du 19 au 28 mai.